Portail contemporain en fer forgé deux vantaux

Contemporain … mais pas tout à fait

Portail deux vantaux de styles contemporain et roman

Trois interlocuteurs: l’architecte, le client, le ferronnier

Deux époques:  contemporain et roman

Deux matières: fer pur et acier (type Corten),

Deux techniques : forge au charbon de bois et presse plieuse numérique,

s’associent dans un même projet:

Situé en bourgogne, près d’un bâtiment classé du XIIème siècle, le propriétaire désirait pour clore sa propriété « … une création originale qui se fonde dans le paysage: minimaliste, élégante, discrète et belle à la fois. »

« PORTAIL  :  Distance  entre  piliers  =  409  cm , section  des  piliers =  33  cm, hauteur = 205   cm

PORTILLON :   Distance  entre  piliers = 105  cm, section des  piliers = 33  cm, hauteur =     200   cm

ALLURE GÉNÉRALE SOUHAITÉE : SOMMET DU PORTAIL   =   PAS DE CHAPEAU DE GENDARME   –  DROIT   OU  EN  POINTE DE TRIANGLE  ou / UN MOTIF DÉCORATIF

VENTAUX =  Hauteur au centre =    200  cm =  Hauteur  coté pilier   =   160  cm  REMPLISSAGE  SUR TOUTE LA HAUTEUR,  VOIR TÔLE DE REMPLISSAGE  EN  ACIER  CORTEN   (éventuellement)… »

Suite à ce courrier, j’ai commencé par les études sur l’aspect général. J’ai défini  une dizaine de projets, tous différents, que j’ai soumis au client. Après réflexions, celui-ci a porté son choix sur une association possible de deux dessins : d’un côté le fronton en triangle, de l’autre l’agencement des tôles bord à bord.
J’ai alors porté l’étude sur une recherche iconographique de travaux d’époque romane afin que le fronton fasse corps avec l’environnement. Deux motifs  pouvaient s’accorder de façon heureuses, bien que ne provenant pas de la même source:

L’un est inspiré d’un détail d’une des grilles intérieures de l’abbatiale de Conques ( XIIème siècle) et l’autre  d’un détail d’une des grilles des fonds baptismaux de l’église Saint Pierre de Toulouse ( XIIème siècle, motif central)

motif Toulouse

Bien qu’elle ne soit pas de la région bourguignonne, j’ai choisi cette dernière car elle comporte un motif de croix particulièrement remarquable. Ce choix est aussi dû au fait qu’une croix plus classique serait plus du domaine des entrées de cimetière…
( Il faut noter qu’au début du XIIème siècle les grilles romanes ne comportaient pas de fronton. Ce n’est que vers la fin du siècle que commencent à apparaitre des piques et des ornements en « plates « ( tôles) J’ai donc du en inventer un, conforme au style de l’époque.)

La croix, au dessin reconstitué tel qu’à l’époque, est positionnée en partie centrale et répartie sur chaque vantail. En position fermée les deux parties réunies se complètent. Les frontons sont réalisés en fer pur.( auto patinable, résistant à la corrosion, utilisé à l’époque romane, forgé au charbon de bois, très ductile) et assemblés par rivets et colliers.

Façonnage de la croix centrale

Demi motif en court.

Le client m’envoie  alors « … une photo de croix occitane, que j’ai trouvé l’été dernier  dans l’Aveyron aux environs de Conques, dans une église... » C’est ainsi qu’a pu être défini le fronton du portillon.

Motif inspirant pour le portillon

Positionnement de la partie choisie du motif

Portillon en place

Pour la partie en dessous du fronton, l’architecte dplg Valérie Flamant m’a fait part de son désir que les tôles en acier Corten ( acier autopatinable, résistant à la corrosion) ne soient pas simplement posée bord à bord, mais qu’il serait préférable de leur donner un relief, ce qui accentuerait le côté contemporain. Un espace périphérique défini à 2cm2 fera l’affaire.

Les vantaux n’étant recouvert que sur la face extérieure, cela imposait de créer un espace entre les tôles et la structure afin que l’eau de pluie et de condensation ne stagne pas sur celle-ci. Des rondelles de plomb, faites maison, ont été donc prévues à chaque emplacement des vis fixant les tôles. Ces rondelles permettent de créer un vide de quelques mm sans nuire au bon maintient des tôles tout en permettant à l’eau de s’écouler librement.

La façon des tôles a demandé un long travail d’étude préparatoire afin qu’il n’y ait pas d’erreur au moment du pliage pour que les surfaces soient bien alignées entre elles. Le pliage en lui même a pris 12 heures à deux ( un grand merci à Jean-Jacques de l’entreprise de métallerie JJH Michaux à Chéméré, et à David pour son aide précieuse pour le pliage et la découpe ) Une fois le montage effectué, un espace de 2cm de profondeur et de 2cm de largeur, créant le relief, se trouve en périphérie de chaque tôle.

L’ensemble devant être démontable pour faciliter le transport et le montage, les tôles devaient prendre une forme de bac à rebord qui permettait de les positionner l’une sur l’autre afin de les visser ensemble sur la structure, suivant un ordre précis prenant en compte les épaisseurs.

Tôles avant montage

Pour marquer un peu plus le côté religieux , mais de façon discrète, de petites croix en tôle sont fixées à chaque intersection, assurant la finition.

croix de finition des tôles

Autre détail: les gonds supérieurs sont à lacet démontables, la base reposant sur crapaudine.

Gonds à lacets démontables

Portail dans son environnement.

Montage sur ouverture automatique réalisée par le client.

Un grand Merci à Valentin Yvenat ( stagiaire à l’époque ) et Raphaël Mégrier pour leur collaboration dans la réalisation de ce bel ensemble.

Des questions? Un projet? Contactez moi ici

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Portail coulissant contemporain en tôles d’acier Corten

Présentation du projet

avant travaux

Emplacement avant travaux

C’est vraiment pour moi un très grand plaisir quand j’ai l’opportunité d’avoir pour commande un projet que je souhaitais réaliser depuis longtemps.

Si le principe de départ, réaliser un portail coulissant, est banal, l’idée que véhicule celui-ci l’est beaucoup moins.

Il s’agit en effet de voir l’ouvrage comme un tableau en relief. Le thème y est traité dans une représentation subjective, comme le souvenir de l’image un peu flou d’un paysage qui nous a séduit.( en opposition avec un traitement qui aurait pu être hyper réaliste)

J’ai  voulu insuffler l’idée de relief en travaillant d’une part par la perspective dans le dessin en lui-même et d’autre part en m’appuyant sur la profondeur de champ donnée par par l‘épaisseur du châssis .

Les deux faces deviennent ainsi deux dessins différents qui se répondent, que l’on soit d’un côté du portail ou de l’autre.

Le dessin

Le sujet du paysage naturel, demandé par les clients lors de la première rencontre, étant très vaste, j’ai réalisé quatre dessins différents qui reprenaient leurs  souhaits principaux: pas de symétrie, pas de présence humaine ( village , clocher , etc), peu de détails.

Le rendez-vous suivant leur a permis de faire un choix plus précis par une sélection d’éléments dans les différents dessins.

Ces éléments furent réunis en un seul modèle.

dessin du portail

avant-dernière étude

Le dernier échange permit quelques petites corrections  (simplifier encore en éliminant quelques détails) qui suffirent pour le valider.

Il n’y avait plus qu’à passer à la réalisation.

La fabrication

La volonté des clients était d’avoir une finition oxydée (rouillée). Je leur ai proposé pour les tôles un matériaux auto-patinable, sans entretien et d’une excellente tenue à la corrosion dans le temps : l’acier type Corten. Un peu plus cher que l’acier courant, ce matériaux se travaille de la même façon.

J’ai tout d’abord réalisé le châssis central (en acier doux) en trois parties afin de faciliter les manipulations, le transport et la pose.

Les montants en tubes ont été laissés débouchés afin de minimiser l’eau de condensation à l’intérieur. Les longerons ont été percés à différents endroits pour que l’eau de condensation des parois,  ainsi que l’eau de pluie, ne puisse stagner. Puis le tout a été envoyé en traitement antirouille par galvanisation à chaud.

En attendant le retour du châssis je me suis attelé aux dessins grandeur nature.

Les tôles devant êtres rouillées au final,  j’en ai profité pour commencer à les oxyder sur la partie qui devait être découpée. En effet je voulais faire le dessin avec de la craie, or la rouille en permet une meilleure accroche que sur une tôle neuve. Elles ont donc d’abord été posées au sol afin que, après avoir été dégraissées, l’eau puisse y stagner et l’oxygène faire son office.

La  couche de rouille profonde atteinte je pouvais y dessiner une première ébauche.

dessins de la première face

ébauche de la première face

Puis les tôles ont été relevées  pour permettre une meilleure visualisation du dessin.

Comme il est difficile de se rendre compte de ce qu’un dessin peut donner à l’échelle 1 sur une matière autre que du papier, il m’arrive très souvent d’envoyer des photos au cours de l’avancée des travaux. Ici compte tenu de l’envergure de l’ouvrage cela ne donnait pas grand chose de concret. Le dessin de la première face étant réalisé, les clients ont donc pu passer à l’atelier donner leur avis avant que la découpe ne soit faite.

Le dessin de la deuxième face ne pouvait être effectué qu‘en fonction de la découpe de la première face. Celle-ci a donc été découpée et ce part le procédé PLASMA , à mains levées.

La deuxième série de tôles a remplacée la première sur le châssis de découpe puis celle-ci a été reposée dessus. Le deuxième dessin peut ainsi être réalisé en fonction du premier. Ici les tôles sont laissées non oxydées afin de donner plus de contraste et le dessin y est réalisé au crayon gris à mine grasse.

Enfin on peut passer à la découpe.

détail des tôles

Détail des dessins avant oxydation complète

Détail: le petit bosquet complètement à droite fait partie de la deuxième face.

détail zoom

zoom à gauche

Le châssis récupéré, la mise en place des tôles a pu être effectuée. Celles-ci sont vissées sur le châssis,  et de manière invisible pour le côté rue.

portail avant assemblage

Châssis assemblé et tôles prêtes à poser

Outre la facilité de montage lors de la pose, le fait de visser permet un remplacement aisé des tôles en cas de choc sur l’une d’elle. Cela permet aussi de laisser un jeu qui évite de maintenir l’ouvrage en contrainte lors des mouvements de rétraction ou de dilatations dues aux températures.

Enfin la barre de guidage ainsi que le poteau de maintien et les pièces d’arrêt sont préparés.

Les tôles sont mises à l’extérieur afin de nettoyer les lignes des traces de découpes d’en étendre et accélérer la patine.

L’ouvrage fini on pouvait procéder à la pose. Une entreprise agréée viendra procéder à l’automatisation.

Au final, au lieu d’être une masse imposante et écrasante ( 4m d’ouverture , 2.50m de haut) l’ouvrage devient une image d’accueil qui se marie parfaitement avec le charme de la maison.

Verso

vue du côté rue

 

Verso

Vue de la maison

 

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Cloison de séparation de pièces en fer forgé

Dans la série « tout vient à point à qui sait attendre » voici la réalisation d’un projet dont le principe me tenait à coeur depuis longtemps : travailler une cloison en fer forgé en trois dimensions.

Cette opportunité m’a été donnée par un couple de la région nantaise. Le volume de leur entrée de salon devenant trop prégnant par rapport au reste de la pièce ils souhaitaient la cloisonner en partie.

Avant cloisonnage

Avant cloisonnage

Leur souhait était un design léger, unique, s’accordant avec le décor existant et surtout laissant un passage libre pour la circulation d’un fauteuil roulant.

Comme à mon habitude je leur ai proposé plusieurs dessins qui reprenaient leurs indications techniques et  leurs souhaits de styles. Un premier choix étant arrêté, j’en ai peaufiné les détails en suivant leurs indications et leur ai présenté le résultat

Dessin final

Dessin final

Ce dernier dessin accepté je suis passé à la réalisation.

L’idée première était que le rendu final présente un aspect d’une pièce ancienne. La patine à chaud du laiton au nitrate de cuivre s’adapte parfaitement à ce type de rendu, c’est pourquoi j’ai opté pour ce métal pour les feuilles. Délicate à mettre en œuvre, aux nuances pas facilement maitrisables, la patine à chaud présente cependant un grand intérêt pour ce type de pièce.

premier essai de patine

premier essai de patine sur les feuilles

patine avant la cire

patine avant la cire

Différences des nuances après cirage

Différences des nuances après cirage

La différence de tons entre la patine laissée naturelle et la patine cirée est un phénomène naturel, la cire assombrissant la teinte parfois jusqu’à la faire disparaitre là ou la couche est peu épaisse, laissant ainsi apparaitre le métal.

patine des feuilles finies

patine des feuilles finies

Dans le même ordre d’idée il avait été question de donner l’impression que le fer avait été recouvert d’or à la feuille. Mais cette idée a été abandonnée après quelques essais d’or de couleurs différentes sur le métal oxydé. Le rendu, quoique intéressant sur les échantillons, paraissait aussi factice qu’une pièce d’importation, ou totalement kitch, lorsqu’on passait au réel! Au final la patine du fer  fut choisie oxydée puis ciré à chaud.

déatil de la patine de l'acier

détail de la patine de l’acier

Les clients ont pu passer plusieurs fois à l’atelier pour voir les résultats au fur et à mesure de l’avancée du chantier. Ils ont pu ainsi mieux appréhender l’ouvrage et donner leur approbation sur les choix d’épaisseurs du métal, la façon et les patines. Nous avions aussi  communiqué par mail mais rien ne vaut le rendu du réel par rapport aux photos, dont les couleurs et contrastes peuvent varier suivant les écrans.

prêt pour le départ

prêt pour le départ

Conçu en deux parties pour faciliter la pose celle-ci put être exécutée sans problème.

Cloison philodendron posée

Cloison philodendron posée

Remerciement à Alain Bellino, sculpteur et spécialiste des patines, pour son aide précieuse.

Et sans oublier Benjamin, stagiaire en ferronnerie qui m’a accompagné sur ce projet.

Vous avez un projet? Contactez-moi ici

 

 

 

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Escalier avec rampe style art-déco

La pièce avant les travaux

La pièce avant les travaux

 

Le challenge? Démonter un escalier en bois, en récupérer les marches pour en créer un nouveau, de largeur différente.

Le « petit » plus? Une rampe de style art-déco.

L’avantage ( et la demande)? Disparition du poteau de soutien de l’escalier en bois, ce qui permet de récupérer l’espace sous l’escalier et d’y loger un écran TV sans gêne pour la vision.

Le gros plus? Un élément  fonctionnel qui unifie le décor de la pièce où l’art déco est déjà bien présent.

Voilà un chantier où la préparation technique a été prépondérante afin de sublimer le design. Réduire l’épaisseur des limons ( 30mm pour l’ancien en bois devenant 10mm avec  l’acier) et la largeur de l’escalier ( passant de 820mm à 740mm) dans un emplacement impossible à modifier, a fait l’objet d’un calcul minutieux, limité par l’espace entre la poutre du palier et le mur opposé ainsi que par l’ouverture d’une porte au pied de l’escalier.

Dtail d'un dessin technique préparatoire

Détail d’un dessin technique préparatoire

De plus la maison étant ancienne les murs ne sont pas d’aplomb, le plancher de l’étage n’est pas de niveau, la trémie: pas d’équerre…

Connaissant bien le gout affirmé des ces clients fidèles pour l’art-déco ( voir la pergola ou encore le portail coulissant),  je leur ai proposé plusieurs design possible prenant en compte la limite du budget qu’ils s’étaient fixé.

Leur choix s’est porté sur un barreaudage simple et élégant dont l’élément central est texturé à la main.

Rampe art-déco avant patine

Rampe art-déco avant patine

Détail de la texture du barreaudage

Détail de la texture du barreaudage

Je ne cache pas qu’il a eu des surprises d’aplomb et d’équerrage, dues au bâti ancien, qui n’ont pas facilités la pose, mais finalement tout s’est bien terminé.

escalier après travaux

escalier après travaux

Garde corps de l'étage

Garde corps de l’étage

Pour finaliser en donnant  une cohérence à l’ensemble de la pièce la nouvelle cheminée s’est vue dotée d’un décor en fer forgé texturé en rappel du barreaudage de la rampe.

Chantier terminé

Chantier terminé

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Rampe d’escalier contemporaine « La Venteuse »

Un nouveau design Ferronnerie contemporaine.

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

Historique:

J’ai eu la chance d’être contacté  cette année ( 2015) par un couple de la région parisienne qui recherchait un ferronnier créateur pour sécuriser leur escalier aux belles marches en pierres.

Chantier avant travaux

projet de rampe

Le point de départ esthétique s’appuyait sur celui de la rampe végétale hélicoïdale réalisée il y a quelques temps à Le Vésinet et que les clients avaient vu sur mon site internet. Lors de notre première rencontre sur place je me suis rendu compte que le style végétal n’était pas vraiment adapté au style de la maison.

Je leur ai alors montré d’autres réalisations y compris celles qui n’apparaissent pas sur  mon site ( et oui je ne poste pas tout) afin de faire un peu de sélection dans le champs des possibles. Une rampe d’un style complètement différent de celui qui avait retenue leur attention les séduisait mais elle ne paraissait pas non plus complètement adaptée.

Comme à mon habitude dans ce genre de cas je propose de prendre un peu de temps pour  analyser et étudier le projet à tête reposée.

Après quelques temps de réflexions et de travail à la planche à dessin un nouveau design apparut dans une combinaison de ce qui avait attiré leur attention: le fer plat laissé brut et le mouvement. J’y abandonne le côté réaliste du végétal au profit de l’expression même du mouvement, en concordance avec l’arrondi de l’escalier.

Le dessin est accepté.

Premier dessin

Première esquisse

Le projet se met en place.

Je crée un prototype qui reprend les différents profils qui entreront dans la composition: fer plat sur chant, fer plat  « debout » et fer rond.

Première urgence pour la fabrication: le garde corps situé à l’étage en face de la chambre d’enfant, ce dernier commençant à prendre de l’autonomie.

Garde corps métal

Garde corps en cours de fabrication

Ce premier élément va définir l’ensemble de l’ouvrage tant du point de vue esthétique que du point de vue technique.  Ainsi le choix des méthodes d’assemblage des différents profils utilisés doit prendre en compte le temps imparti  à la réalisation. Celui-ci doit être très court car il n’y a aucune sécurité sur l’escalier.

Pose du premier garde corps

Premier garde corps posé

La pose du garde corps est l’occasion de peaufiner les relevés avec la réalisation sur place d’un gabarit de débillardage de l’escalier en lui-même. Celui-ci permettra la création  à l’atelier du mannequin de l’escalier.

 

 

 

De retour à l’atelier le deuxième garde corps est mis en chantier en même temps que se monte le mannequin.

Détail du mannequin

Vue arrière du mannequin

Cela ne parait pas au premier abord  dans cet amas de ferraille mais les verticales sur lesquelles reposent les tôles sont de niveau dans les deux sens. Le profil des marches est dessiné au mm. Bref tout est assemblé selon les critères de l’escalier. Des vérifications sont effectués tout au long du chantier. Le dessin final est exécuté à la craie directement sur les tôles.

Le dessin au réel de la rampe débillardé s’avère plus délicat que prévu. En effet un dessin sur une surface non plane se modifie lorsque l’on change d’angle de vue, non seulement lors d’un déplacement latéral, mais aussi lors de la montée (ou de la descente) ou lorsque l’on est en haut. Or il ne faut pas que cela nuise à l’effet de mouvement. Pour enrichir l’esthétisme les courbes et « vagues » ne doivent pas non plus se répéter. Mais sur ce dernier point le sécurité structurelle a imposé ses critères.

Dessin de la rampe

Dessin sur gabarit

Le dessin est d’ailleurs modifié par endroit lors de l’assemblage des premier éléments  en fer plat debout, le relief du métal donnant une dimension visuelle dans les perspectives que le dessin ne peut révéler.

Lorsque les tôles  du dessin sont enlevées, l’ajout des fer plats sur chant ainsi que des fers ronds donnent toute sa dimension au relief. Les variations de pleins et de vides en donnent l’harmonie.

Mannequin sans les tôles

Tôles retirée

Enfin on peut passer à la pose des derniers éléments.

Pose sur chantier

Pose des éléments

 

Vue d'en haut des rampes

Rampes posées

 

 

 

 

 

Pose en cours

Garde corps du rez de chaussée

La finition est brute mais les jonctions  poncées se révélant trop brillantes elles seront patinées.

Chantier fini!

Chantier fini!

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